L’hypnose en tant qu’outil d’intériorité

L’hypnose méditative pour atténuer les symptômes du stress

Article par Anne-Marie Quesnel

Le stress a un impact indéniable sur tous les aspects de la vie quotidienne : le flot de pensées, l’état psychologique et émotionnel, l’accès aux ressources internes et externes pour la résolution de problèmes… On peut même aller jusqu’à développer des problèmes de santé physique si on se laisse envahir par le stress.

À notre époque, tant de personnes ont besoin de commencer à se centrer. Comme hypnothérapeutes, nous avons la possibilité d’aider les membres de notre clientèle à apprendre à calmer la tension et à mieux la gérer, par exemple grâce à l’hypnose méditative.

Trois personnalités venant soutenir l’outil de la méditation

Voici trois personnalités qui, à leur façon, viennent soutenir l’importance de la méditation, cet outil qu’il est facile et pertinent d’intégrer à une hypnothérapie.

Jay Shetty est un auteur britannique, ancien moine hindou et coach de vie d’origine indienne. J’aime bien cette vidéo où il raconte sa première journée chez les moines. Shetty vient de raser ses cheveux et explore doucement les lieux. Il remarque un groupe d’enfants habillés en moines et les observe de loin. Quand la rencontre est terminée, il s’approche du responsable et lui demande quel était le but de cette rencontre. Le responsable lui répond : C’est leur première journée d’école, nous les accueillons. Mais avant de vous dire ce qu’on faisait, je suis curieux de savoir ce que vous, vous avez appris lors de votre première journée d’école.

La réponse de Jay ressemble sensiblement à la nôtre : on apprend les couleurs, une comptine, les animaux… Des trucs comme cela. Le responsable sourit : Ici, nous enseignons l’importance de la respiration. (Traduction libre de Shetty, 2018, 0:05)

En effet, toutes les émotions humaines ont un impact sur la respiration. Quand on vit de la colère, on est crispé et on souffle fort. La tristesse effacera presque notre respiration, qui deviendra courte et pénible. Mais si les émotions ont le pouvoir d’affecter la respiration, la respiration peut elle aussi modifier notre état intérieur – à condition de respirer en pleine conscience. En fait, c’est le moyen le plus simple et le plus efficace pour retrouver son aplomb ou, du moins, un état où on aura accès à ses outils pour affronter une situation difficile.

Depuis toujours, le dalaï-lama fait preuve d’une grande ouverture et d’un intérêt marqué pour la science. Il est curieux de mettre à profit la science afin de démontrer les effets positifs de la méditation sur le cerveau, abordant ainsi aisément la neuroplasticité. Après de longues années de pratique de méditation quotidienne, les moines bouddhistes acquièrent un contrôle intéressant sur leur esprit. Ils parviennent à calmer le flot de pensées. Ces individus arrivent à se déposer sans se laisser envahir par des idées du passé (qui génèrent parfois de la tristesse et des regrets) ou du futur (qui génèrent du stress, voire de l’anxiété). Ils sont passés maîtres dans l’art de concentrer l’esprit à volonté.

Dans le film documentaire Mission: Joy (2021), lors d’une expérience scientifique, on découvre comment le cerveau réagit à la douleur. On apprend que, chez ces moines qui méditent chaque jour, la capacité de vivre dans le moment présent fait que leur cerveau n’anticipe pas la douleur (la personne sait que celle-ci s’en vient). Et quand l’épisode de douleur est terminé, la zone du cerveau qui la décode s’éteint : c’est fini. À l’opposé, chez les gens qui ne méditent pas, la zone du cerveau qui détecte la douleur s’allume à l’idée d’avoir mal, elle reste allumée pendant qu’il y a douleur et longtemps après la fin de celle-ci.

S’entraîner à méditer, c’est donc développer la capacité de vivre dans le moment présent. La conséquence heureuse, c’est que la pratique régulière de la méditation permet, pour notre plus grand bien, de diminuer la sécrétion des hormones du stress.

Le docteur Bruce H. Lipton est un biologiste cellulaire de renom qui consacre une grande partie de sa carrière à l’étude de l’épigénétique. Il en arrive à un constat intéressant : nous avons un rôle à jouer pour déterminer si les maladies encodées dans notre ADN se développeront ou pas. Tout n’est pas joué d’avance! En 2016, il avance que le corps peut se modifier si nous changeons notre mode de pensée.

Gestion du stress : intégrer une approche de méditation à sa pratique de l’hypnose

L’hypnose méditative est tout indiquée pour faire vivre l’expérience aux personnes qui sont envahies par cette tension, voire par cette nervosité généralisée. En leur enseignant la respiration consciente et la visualisation, on leur fait cadeau d’outils précieux pour ramener équilibre et sérénité dans leur vie. Ce type d’hypnose permet de s’habituer à concentrer son attention en la dirigeant là où on le souhaite, au moment où on le souhaite. On acquiert alors liberté globale, bien-être, paix. Et on pourrait même dire qu’on devient un capitaine qui, en toutes eaux, navigue avec assurance.

On ne le répètera jamais assez : la véritable clé du bonheur réside à l’intérieur de soi. La séance Zénitude : hypnose méditative… est une belle expérience pour transmettre à nos sujets l’accès direct à cette clé.

Références
  • Shetty, J. [jayshetty]. (2018, 14 juin). The First Thing I Learned As A Monk [vidéo]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=WE0s4RPxrZs
  • Psihoyos, L. et Callahan, P. (réalisateurs). (2021). Mission: Joy [film documentaire]. The Joy Film, Oceanic Preservation Society, Artemis Rising Foundation, Diamond Docs, John Templeton Foundation, Stash Productions (Wisconsin), The Film Collaborative et Voices4Freedom.
  • Lipton, B. (2016). Biologie des croyances. Ariane.

L’hypnose méditative d’Anne-Marie Quesnel :

Autres outils favorisant un état centré et l’amélioration de la gestion du stress :

 

 

 

Parution de cet article : avril 2024

Les idées exposées dans cet article, « L’hypnose méditative… », reflètent l’opinion de l’auteure et n’expriment pas nécessairement l’opinion de Distribution DPA.