Y voir plus clair dans les cauchemars

Y voir plus clair dans les cauchemars

Article par Ginette Plante et Sylvie Moisan

Qu’on soit jeune ou moins jeune, faire des cauchemars ou souffrir de terreurs nocturnes, se réveiller en pleine nuit dans un état de panique et en ayant de la difficulté à se situer dans le temps et l’espace, est tout sauf agréable. À quoi les cauchemars sont-ils dus? Penchons-nous sur le sujet.

Mieux connaître le cauchemar

On peut définir les cauchemars comme un rêve à caractère effrayant qui se manifeste pendant la phase du sommeil paradoxal. Ceux-ci surviennent le plus souvent vers la fin de la nuit. Les cauchemars les plus courants sont peuplés d’images que nous avons reçues ou d’incidents dont nous avons été témoin au cours de la journée. Extraits de films apeurants, dispute avec un enfant ou avec le conjoint, histoire entendue ou lue, changements importants dans la routine, situations conflictuelles sont tous des éléments pouvant être la source de cauchemars.

Parfois, les cauchemars traduisent des conflits intérieurs, comme la jalousie, des non-dits par rapport à une personne proche, une vive émotion retenue ou étouffée, ou encore une expérience posttraumatique. Ils peuvent se manifester comme des séquences d’un extrait de vie créant une boucle. Certains cauchemars sont aussi causés par – ou reliés à – la prise de médicaments ou de psychotropes, ou bien ont lieu pendant un sevrage toxicologique (alcool, drogue).

Habituellement, après un mauvais rêve, la réalité nous réapparaît dès l’ouverture des yeux et, même si l’on est ébranlé, le rendormissement rapide est possible et courant.

Fréquences cauchemardesques

Les cauchemars chroniques, le plus souvent causés par des chocs posttraumatiques, peuvent amener des troubles du sommeil récurrents. Le sommeil n’est alors plus aussi régénérateur et la qualité de vie est diminuée par les effets de la fatigue. Par exemple, on pourra souffrir de problèmes de l’humeur ou de santé (impatience, déprime, anxiété, lassitude, etc.).

Terreurs nocturnes

Les cauchemars diffèrent des terreurs nocturnes. Spectaculaires, ces dernières surviennent en général durant les premières heures de sommeil, pendant une phase de sommeil profond. La réaction de l’individu est également beaucoup plus vive. Il est en larmes, en cris, agité de soubresauts… Le corps exprime d’autres signes de la peur (nausées, sueurs, etc.).

Lorsqu’une personne vit une terreur nocturne, le sommeil est encore présent chez elle. L’individu n’a pas conscience de ce qui lui arrive. Il y a surtout confusion entre les images rêvées et la réalité. Généralement, reprendre contact avec le réel, ainsi que se rendormir, prend plus de temps.

Certaines terreurs nocturnes surviennent par manque de sommeil. D’autres fois, la cause est un conflit intérieur important par rapport à une situation difficile, comme du harcèlement psychologique ou des violences physiques.

Interpréter pour retrouver son équilibre

Malgré le fait qu’ils soient désagréables et perturbants, les cauchemars occasionnels peuvent être thérapeutiques. Ils peuvent en effet nous permettre de prendre conscience de la réalité qu’une situation perturbe notre équilibre affectif et psychologique, qu’une action de notre part est nécessaire pour rétablir les choses.

En fait, les cauchemars sont des messages de l’inconscient destinés au conscient, messages visant à nous mener à une prise d’action en vue de retrouver un certain équilibre.

Malheureusement, les cauchemars ne sont pas toujours bien interprétés par la personne qui les fait. Attention aux dictionnaires d’interprétation des rêves, car leur contenu ne s’applique pas toujours à ce que vous avez vécu.

L’hypnothérapie est un des moyens efficaces pour parvenir à bien interpréter le message de l’inconscient transmis par le cauchemar et à résoudre la situation problématique en cause.

Nous vous invitons à vous doter de nos scripts hypnotiques Cesser de faire des cauchemars (première partie) et Cesser de faire des cauchemars (deuxième partie). Des MP3 de renforcement (produits sous licence) basés sur ces textes sont aussi proposés dans Distribution DPA.

Ginette Plante et Sylvie Moisan


 

 

Parution de cet article : 2016